Le climat économique de Madagascar
Outre ses formidables ressources humaines, l’ex-province d’Antsiranana, et Madagascar en entier, regorge des grandes ressources naturelles, minières et sources d’énergies. L’investissement de la population dans ces domaines rehausserait forcement l’économie, en plus de la création d’emploi que celui-ci générerait.
L’annuaire statistique de l’année 2017 pour l’Afrique a été récemment publié. Il est l’œuvre d’une collaboration entre trois institutions panafricaines dans le domaine statistique à savoir la Banque Africaine de Développement (BAD), la Commission de l’Union Africaine (CUA) et la Commission Économique des Nations Unies pour l’Afrique (CEA). Pour sa neuvième édition, comme pour les précédentes, le rapport présente des séries temporelles montrant les performances des pays africains dans plusieurs domaines économiques et sociaux sur la période 2008–2016.
Nous résumons ici les données économiques concernant Madagascar, récoltés dans l’annuaire statistiques 2017, dans des tableaux et des graphiques.
1. Comptes nationaux
Cette première partie met en exergue des informations sur la comptabilité nationale. Les données de la comptabilité nationale fournissent des indications importantes sur la performance économique de Madagascar en termes de croissance et de structure de production, d’investissement et d’épargne.
- Produit intérieur brut (PIB) aux prix courant du marché en million de dollar EU (États-Unis)
- Taux de croissance réelle du PIB
- PIB par habitant (dollar EU)
- Structure du PIB en pourcentage (au prix courant du marché)
- Structure de la demande (au prix courant du marché) – Part du PIB (%)
La dépense des ménages en consommation finale représente la consommation finale des ménages et des institutions à but non lucratif.
La dépense générale du gouvernement en consommation finale comprend toutes les dépenses courantes consacrées à l’achat de biens et de services par les administrations de tous les niveaux, ainsi que les dépenses en capital au titre de la défense et de la sécurité nationale.
La formation brute de capital comprend les dépenses consacrées à l’accroissement du capital fixe de
l’économie.
Les exportations et importations de biens et services représentent la valeur des biens et services non
facteurs fournis au reste du monde ou reçus de celui-ci.
2. Prix
- Inflation
Force est de constater que la plus haute inflation (12,4%) que Madagascar ait connu durant les 10 dernières années était en 2016.
3. Production
- Indice de la production agricole et alimentaire
Les indices de la production agricole montrent le niveau du volume global de production agricole chaque année avec base 100 à 2004 à 2006.
Une baisse de production est observée au cours des deux dernières périodes (2013 et 2014). Cette baisse est causée par les dégâts engendrés par le cyclone Haruna en février 2013. Une perte significative de récoltes également a été constaté dans le sud-ouest de Madagascar suite aux inondations et à l’ensablement. Pendant l’année 2013 et 2014 la région de sud-ouest (et même du centre) a été victime d’une invasion de criquets. Ce qui affaiblit davantage la récolte.
La région de nord-est n’est pas non plus épargnée. Presque toute l’année la SAVA subit un cyclone ce qui ravage jusqu’à 50% de la plantation générale et 30% de la plantation de vanille.
- Indice de la production industrielle, minière et manufacturière
Il s’agit entre autres des valeurs des exportations des produits stratégiques miniers (tels que le pétrole, le gaz et le diamant).
Le pays possède une colossale richesse minière, qui est estimée à 800 milliards de dollars, mais le trafic illicite, la corruption et l’incapacité de l’État à réaliser des enquêtes fiables font qu’aucun chiffre ne peut être exploité.
- Production d’Électricité par catégorie (GWh)
